Ambulancier
sur le front italien lors de la Première Guerre Mondiale au cours de laquelle
il sera gravement blessé, soldat des Brigades Internationales pendant la guerre
civile espagnole, aux côtés notamment de John Dos Passos, écrivain, bien sûr, de
la génération perdue dans le Paris des années folles, avec Fitzgerald, Gertrud
Strein ou encore Ezra Pound, Ernest Hemingway n'aura eu de cesse en effet de
parcourir l'histoire de notre vingtième siècle et de laisser, là où ses pas
l'ont porté, une empreinte que nous nous proposons alors de suivre. Petit tour
d'horizon dans le souvenir de « Papa » Hemingway.
Stresa.
Italie : en convalescence, à la suite de sa blessure lors des combats
sur le font italien, Hemingway découvre le Lac Majeur. C'est au lendemain du
conflit qu'il séjournera au Grand Hôtel des îles Borromées, un
magnifique palace de la Belle Epoque, où il écrira l'un de ses grands textes, L'Adieu
aux armes. (Source. Le Figaro)
Tanger.
Maroc : comme Pierre Loti, Delacroix, Samuel Beckett, Truman Capote,
Paul Morand, les Beattles, Paul Bowles ou William Burroughs, Ernest Hemingway
est venu, pour y siroter un thé à la menthe, au café Haffa, célèbre
institution de Tanger, où la terrasse en escalier domine, tout à l'ombre des
pins parasols, la Méditerranée et la lumière sur le détroit de Gibraltar.
(Source. L'Humanité)
Valence.
Espagne : C'est en compagnie d'Orson Welles qu'Hemingway, lors de son
séjour espagnol, entre une corrida et une paëlla, allait au cinéma Metropol
de Valence. (Source. Visitvalencia)
Paris.
France : On sait combien l'écrivain était attaché à la ville des
lumières, et nombreux sont les restaurants et les cafés, aujourd'hui encore,
qui rappellent le passage d'Hemingway, mais c'est sans doute la fameuse
librairie Shakespeare and Coe, 12 rue de l'Odéon, qui lui était la plus
chère. Librairie créée en 1919, spécialisée en littérature anglo-saxonne, c'est
ici qu'il découvrira Tolstoï, Tourgueniev, Joyce, D. H. Lawrence, Stendhal et
Flaubert, enfin, sur les conseils de Pound.
Barcelone.
Espagne : Dans le quartier canaille del Raval, c'est au Bar
Marsella qu'Hemingway, Dali et Picasso venaient en soirée boire leur verre
d'absinthe qui a fait la réputation de cette institution, là encore, de
Barcelone. Les bouteilles des clients d'un siècle passé, alignées le long des
murs défraîchis, le souvenir d'une époque bohème où la ville avait encore ce
je-ne-sais-quoi d'inquiétant confèrent au lieu un charme suranné d'éternité.
(Source. BonspansdeBarcelone)
Venise.
Italie : Dans Au-delà du fleuve et sous les arbres, Hemingway raconte
son voyage à Venise, étape incontournable du Grand Tour européen que nombre
d'artistes et d’intellectuels, déjà du temps de Goethe, accomplissaient. A
l'angle de la Calle delle Ostreghe, la Chiesa di Santa Maria del Giglio, Sainte Marie du Lys à la
façade baroque spectaculaire, ne manquait pas d'impressioner Hemingway qui la
comparait à une avion de chasse P-47, « belle construction compacte, prête
à s'envoler. » (Source. Le Figaro)
La
Havane. Cuba : Entre 1932 et 1939, c'est à Ambos Mundos, dans
la chambre 551, qu'Hemingway logeait lorsqu'il se rendait à La Havane, petit
hôtel modeste de quatre étages datant de 1924, entre las calles Obispo et
Mercaderes. (Source. Atlantico)
Photo
du Bar Marsella de Barcelone.
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